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Le piratage n’est pas seulement une chose pour les smartphones, les ordinateurs et les logiciels : les scientifiques ont prouvé que les plantes peuvent aussi être piratées. La célèbre revue Scientist a publié une étude dans laquelle les chercheurs ont montré qu’ils avaient trouvé un moyen de pirater les gènes d’une plante. La raison : permettre à la plante d’absorber la lumière du soleil plus rapidement. Avec cette découverte, les chercheurs espèrent avoir un effet positif sur la production alimentaire mondiale.
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Photosynthèse
Photosynthèse : c’est le processus par lequel les plantes utilisent la lumière du soleil, l’eau et le dioxyde de carbone pour fabriquer leur propre « nourriture ». Les chercheurs de l’étude mentionnée plus haut considèrent que ce processus est très lent. Selon l’étude, les plantes utilisent moins de 1 pour cent de l’énergie à leur disposition. Mais, en piratant les gènes des plantes, les scientifiques ont pu accélérer le processus de croissance de la plante de 14 à 20 pour cent.
Comment fonctionne ce piratage ?
Pour être précis, les scientifiques ont piraté le système de protection de la plante. Normalement, ce système est activé lorsqu’une plante reçoit trop de lumière solaire. Dès que la plante détecte la lumière, elle se débarrasse de l’énergie supplémentaire et fait plus de feuilles. Si la plante est à l’ombre, le système de protection est éteint.
L’ auteur principal de l’étude compare ce procédé avec des lentilles cocolorées. Les verres de tels verres colorent directement avec la force de la lumière du soleil, de très sombre à blanc translucide. Les plantes font essentiellement la même chose, seulement alors cela prend beaucoup plus de temps. De cette façon, il est plus difficile pour la plante d’obtenir la bonne quantité de lumière du soleil pour faire de la nourriture pour elle-même.
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Processus super rapide
La nouvelle étude a accéléré exactement ce processus. En changeant les gènes de la plante, la plante pourrait soudainement allumer et éteindre son système de protection beaucoup plus rapidement. Le résultat : les feuilles des plantes poussent environ 20% plus vite. Les chercheurs ont utilisé des plantes de tabac pour cette étude, mais selon eux, la même technique peut être appliquée, par exemple, au maïs et au riz. Selon eux, cette étude pourrait être une solution à de futures pénuries alimentaires.
Qu’ en pensez-vous, bonne idée orhocus-pocus ?
Source : TimeforKids.com
